Jardins, Espaces Verts et Infrastructures
La SORE en JEVI

La Surveillance des Organisme Règlementés et Emergents en Bretagne est aussi réalisée dans les Jardins, Espaces Verts et Infrastructures (JEVI) centrés autour d’un certain nombre de points d’intérêt :
> Les infrastructures
- Le réseau de la DIRO
- Le canal de Nantes à Brest
- Les ports de commerce
- Les aéroports
> Un réseau de parcs et jardins remarquables, parcs botaniques, collections végétales…
Présence d’une diversité importante d’espèces végétales
Ou à l’inverse présence importante d’une espèce-cible particulière
> Une surveillance en zones semi-naturelles (landes littorales, Monts d’arrée, etc…)
> Des terrains de sport engazonnés (Golfs, hippodromes)
> Des terrains de campings (largement présents sur le pourtour littoral de la région)
> Les espaces verts des villes
Le nombre d’ORE surveillés est très important dans les JEVI (généralement de l’ordre de 80 organismes surveillés par inspection).
Des ORE d’intérêt particulier sont identifiés sur le territoire breton afin de faciliter la surveillance et de l’adapter à notre territoire :
- La surveillance des insectes réglementés se fait largement au niveau des points d’entrée dans la région : Aéroports, ports, réseau routier, et généralement le long de la limite administrative régionale à l’est :
– Popilia japonica (Scarabée japonais)
– Anoplophora glabripennis (Capricorne asiatique)
– Rhynchophorus ferrugineus (Charançon rouge du palmier)
La surveillance Popilia est particulièrement orientée sur les zones engazonnées, notamment les grands parcs et les terrains de sport.
- Le Phytophthora ramorum
– Surveillance sur les plantes de terre de bruyère (camélias, rhododendrons, pieris…)
– Fagacées (chênes, chataigniers, …)
– Larix (Mélèzes)
La surveillance Xylella fastidiosa comprend un grand nombre de prélèvements asymptomatiques répartis sur l’ensemble du territoire breton, en JEVI et zones semi-naturelles. Xylella fastidiosa (connue sous le nom de « bactérie tueuse d’oliviers ») est une bactérie responsable de nombreuses maladies chez les végétaux, qui touche une très large gamme d’hôtes (environ 600 espèces à ce jour), et qui présente des risques importants tant pour les filières de production que pour la biodiversité locale.
