GEOTROUVETOU : LE PROJET DE RECHERCHE SUR LA GEOMYZE
GeoTrouvetou est un projet de recherche établi entre ARVALIS, l’INRAE, VERT-MARINE, FREDON BRETAGNE et EUREDEN sur 3 départements breton (Morbihan, Ille et Vilaine et Finistère) afin de mieux connaître le cycle de vie de la Géomyze. Ce projet est financé par SEMAE
Qu’est-ce que la Géomyze ?
La Géomyze (Geomyza tripunctata) est un diptère dont la larve peut occasionner d’importants dégâts aux graminées, principalement sur le maïs et le triticale.
L’adulte est une petite mouche presque entièrement noire de 3.5 mm de long, avec 3 points caractéristiques sur ses ailes. La larve est longue de 6 mm environ au dernier stade. Elle est arquée et de couleur blanc laiteux. Les premiers adultes émergent lorsque la température moyenne au niveau du sol est de 10°C. La ponte a lieu en mai juin. Les œufs sont disposés individuellement à la base des plantules de maïs. La larve s’introduit entre le coléoptile et la 1ère feuille, elle est très difficile à trouver dans la plante.
Une seconde génération d’adultes devient active en aout. La seconde génération de larves hiverne dans les graminées, qui sont des hôtes privilégiés de cette mouche.

Le risque pour les cultures

Les dégâts de géomyze sont principalement signalés dans l’Ouest de la France. Suite à une attaque de géomyze, le pronostic pour la culture peut être engagé. Le plus souvent, les plantes touchées vont disparaître. Dans certaines situations, on observe l’émission d’une ou plusieurs talles à la base de la plante. La production de ces tiges, tardives et en compétition avec les plantes saines, sera très faible.
Le symptôme le plus caractéristique sur la maïs est l’épaississement du collet de la plantule, ce qui lui donne un aspect « plant de poireau ».
Actuellement aucune solution préventive ne permet de lutter contre les dégâts occasionnés par la géomyze.
Le réseau de surveillance

Mis en place en février 2021 le réseau de surveillance suit les infestations et les vols de la Géomyze.
Cette surveillance permettra ainsi d’envisager une caractérisation du risque en intégrant l’influence du paysage et des facteurs climatiques. En outre, les données de recherches récoltées permettront de mieux comprendre le cycle de vie de l’insecte, ses périodes favorables de pontes, ses impacts sur les cultures et de tester différents moyens de lutte.
Le dispositif mis en place
Le piégeage de la géomyze est effectué sur différentes parcelles à l’aide de différents systèmes de capture : Filet fauchoir, tente malaise, jardinière avec du triticale ou du maïs, etc.





